fille aînée ahn, elle est l'une des nombreuses facettes de cette famille à l'avidité meurtrière. pourtant sauvée du destin funeste des siens par un bannissement datant de bientôt cent ans, anok a su s'élever seule dans le reverse, isolée de ses jumeaux de chair et de sang. personnalité implacable, l'acidité de toutes ces années accumulées ayant forgée une femme impitoyable et cruelle. connue pour être une forgeronne des plus douées du territoire dokkaebi, elle imagine et façonne les armes des contrées voisines, jusqu'à entendre des louanges sur son art dans le vicio mundo. activité fluctuante mais pas assez, c'est en secret qu'elle dirige une armée de meurtriers de petite envergure aux talents uniques – certains disent qu'un assassin travaillant sous son joug en vaut dix autres. femme d'affaires et mère par procuration, on raconte que depuis qu'elle a laissé son propre cœur aux pieds d'un homme au sang détestable, sans mana, c'est une pierre qui dort sous ses côtes.

⌀ PETITS MEURTRES AU PARADIS la vengeance en étendard, anok a laissé sa colère grandir au fil des années. d'abord silencieuse, elle a pris le temps de récolter toutes les informations sur les quatre dokkaebi à l'origine de sa déchéance. un travail discret, de longue haleine. jusqu'à se rapprocher d'un jeune assassin ; à le prendre sous sa coupe, élaborer un plan ensemble. ils allaient sombrer, un par un. ils sauront qu'elle arrive pour leur faire mordre la poussière à son tour. que leur dernier souffle soit sien. dans sa quête éternelle de revanche, anok a récupéré sur le chemin des âmes esseulées, perdues. confiance gagnée facilement, elle est devenue une figure rassurante, un point de repère : une patronne au poing de fer dans un gant de velour. marâtre leur apprenant à tous l'art de tuer, puisant dans leur désespoir pour leur donner un nouveau but.

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